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En librairies : Beaux Livres, Voyage dans différentes contrées de France et d'Italie par Jean-Didier Wagneur dans Libération
En 1755, l'époque est au "Grand Tour" et l'abbé Gougenot part avec le peintre Greuze en Italie. Il a tiré de ce périple une relation restée inédite jusqu'à qu'Antoine Chatelain ne l'exhume d'une collection privée.
Pauline Mari, « Sanglantes messagères » un bel article consacré par Jacques Henric
"L’effet qu’a sur vous la lecture d’un livre n’est pas indépendant du moment et du lieu où vous le lisez. J’ai lu livre de Pauline Mari, Membres fantômes (sous- titré hartung, cendrars, brauner), alors que j’avais sous les yeux, en provenance d’Ukraine, les images des soldats gravement blessés, certains mutilés, sortis des enfers souterrains de l’usine de Marioupol bombardée depuis des semaines par l’armée russe ; j’ai lu ce livre après qu’un pouvoir médico- politique nous a pendant deux années, sous le régime de « l’état d’exception », asséné que la vie, la vie biologique, la vie « nue » comme l’appelle Giorgio Agamben, était non pas un bien mais la valeur suprême de la destinée humaine."
Pauline Mari, voix de « membres fantômes » par Jean- Didier Wagneur dans Libération
"Les membres fantômes, ce sont des mains, des pieds, des jambes, amputés le plus souvent par la barbarie de la guerre et dont l’absence s’accompagne pour les blessés de douleurs qui vont de l’élancement jusqu’à la pire souffrance, comme si le membre continuait de hanter le corps. Membres fantômes n’est cependant pas un essai mais une fiction signée par une jeune historienne de l’art, Pauline Mari. Spécialiste de l’Op Art au cinéma (avec un livre, le Voyeur et l’Halluciné), elle a publié sur le peintre Hans Hartung (Hartung Nouvelle Vague), et a réalisé en 2019 une exposition, le Diable au corps, au Musée d’art moderne et d’art contemporain à Nice."