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Au milieu des années 1960, un jeune homme se reconnaît dans les Manifestes du surréalisme, puis est bouleversé par Nadja où il découvre l’adresse d’André Breton. Il décide d’écrire à l’auteur, qui lui répond. Cette lettre va changer sa vie…

 

« Attention, ceci n’est pas un énième livre sur André Breton. C’est un premier livre sur moi. De moi sur moi, qui ai connu André Breton. Il m’a reçu deux fois chez lui en tête à tête, je l’ai un peu côtoyé “au café ” où se réunissaient au milieu des années soixante ceux qu’on désignait encore comme les surréalistes. J’ai passé une semaine en sa compagnie pendant son séjour estival à Saint-Cirq-Lapopie à l’été 1966, son dernier. J’avais une vingtaine d’années, lui une cinquantaine de plus. Je ne savais rien, quasiment, et lui tout, quasiment. Je n’étais rien, et lui, André Breton.

J’ai aujourd’hui sept ans de plus que lui à l’âge de sa mort. La mienne, apparemment, daigne ne pas s’impatienter. Mais c’est l’heure du bilan : qu’ai-je fait de ma vie ? Rien que de très banal hormis justement cette rencontre qui a engendré toutes les autres. Je n’ai rien à regretter puisque tout a eu lieu ainsi qu’il se devait. Ma seule fierté, peut-être : avoir contribué au désenfermement posthume d’un grand poète, Stanislas Rodanski.

 

La dimension historique d’André Breton n’a pas été cause que j’ai souhaité le rencontrer. Mais elle n’est sans doute pas étrangère au fait que j’ai aujourd’hui envie de relater mes rencontres avec lui et rédiger un condensé de ce qui en a découlé pour moi… » (extrait de l’Avertissement)

 

ouvrage de 228 pages · tirage limité / 200 x 280 mm / broché à rabats

ISBN 978-2-86742-326-0 

Cette ortie folle… · François-René Simon

24,00 €Prix
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